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Ne pas dire, "les mots d'une passion tue"

Merci à nos amis journalistes pour leurs critiques élogieuses de Ne pas dire dans la presse culturelle! A lire dans La Libre Belgique, Le Carnet et les Instants, Focus Le Vif, et même une capsule audio de SonaLitté.

L'avis de Francis Mattys dans La Libre Belgique (avril 2017) :

 170410 Ne pas dire Libre Belgiq

 

"Les mots d'une passion tue"
par Michel Torrekens dans Le Carnet et les Instants (mai 2017)

"Le texte de Dominique Loreau repose, dès son titre, Ne pas dire, sur un paradoxe puisqu’est mise en avant l’obligation de taire certaines choses, alors que le livre apparaît comme le dévoilement subtil d’une passion.

Mais dire n’est jamais innocent. Les conséquences d’une parole lâchée, parfois d’un seul mot énoncé, vous amènent au-delà de ce que l’on avait imaginé. Le monde n’est plus aux engagements, chacun a tendance à rester sur son quant-à-soi, par peur de rompre un enchantement ou, pire, de s’enfermer dans un quotidien aliénant.

La passion, aux yeux des protagonistes de Dominique Loreau, se joue à l’ombre du silence, censé accroître la puissance de l’amour, et privilégie d’autres langages: celui des regards, des mains, des sexes, des corps. S’il y a de l’enthousiasme chez elle, il y a de la froideur chez lui. Dans le don et l’abandon, il vit un sentiment de perte, d’aliénation, la “terreur de disparaître en l’autre” : “Son regard débarrassé de tout désir se glace, dressant entre eux une paroi de solitude.

Il en ressort un texte d’une intimité intense, loin des contraintes de la vie et de la course du monde. Un texte dans lequel le lecteur n’est invité que par effraction. Comme ces enfants conviés à une fête d’adultes et à qui l’on demande de ne rien dire…

Mais l’être humain vit de mots et de langage. À force de tenir loin de soi la parole, celle-ci enfle dans le silence et l’on pressent sous-jacent le cri qui va naître entre désir et perte.

Précis, ciselé, resserré, avec une concentration de moyens stylistiques, comme la phrase nominale ou des chapitres courts, le récit ramassé en une quarantaine de pages de Dominique Loreau génère une tension qui augmente au gré d’une passion qui ne parie pas sur le futur. Mieux vaut baigner dans l’indéfini et la torpeur d’un silence pétrifiant. Pas d’envol, pas d’avenir, pas d’éternité”."

 

 

Un bel éloge paru dans Focus le supplément du Vif (mai 2017)

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Lecture d'un extrait de Ne pas dire par Dominique Loreau : c'est à écouter sur SonaLitté :