Mon Rêve est un lieu de vacances en lisière de forêt. Témoin de ceux qui y passent, de leurs rêves avortés, de leurs non-dits, de leurs ambitions et blessures anciennes, il est un activateur mystérieux. Tous s'y voilent la face, font semblant, trahissent ou se trahissent. Tous seront invités à faire le choix de sortir de l'illusion.
C'est un roman fait d'ensembles et de sous-ensembles, où les mots des uns semblent dits par les autres, où les histoires se croisent, où la lisière entre fantasme et réalité invite les personnages à se tenir Au bord du monde, où le lecteur a le choix de vivre l'équilibre fragile du non-jugement.
Frédérique Dolphijn signe ici un roman envoûtant, intriguant, où les rêves et les intuitions nous guident.
"Au puzzle de l’existence, il manque toujours une pièce qui empêche que la raison se referme sur elle-même. C’est sur cette pièce cachée, introuvable, sur cette part onirique qui file dans l’ailleurs que Frédérique Dolphijn veille, soucieuse de ne pas résoudre l’énigme que chaque vie se pose à elle-même. Le voyage du verbe demeure fidèle à une éthique de l’inachevé." Véronique Bergen, Le Carnet et les Instants, novembre 2019.
"Le roman de Frédérique Dolphijn oscille entre rêve et réalité, comme un funambule sur son fil, en équilibre fragile. (…)
J'ai tenté une écriture qui serait le miroir de ce que le récit porte en fond : le non-dit, le flou de l'illusion. J'essaie d'amener le lecteur/trice à aller voir au-delà, derrière, en dessous. (…) Je crois que j'aime ce qui n'est pas évident. L'évidence, le lisse m'ennuient." Jean-Claude Vantroyen, Le Soir, mai 2020. (à lire ici)
"Ces moments hors du temps courant révèlent des failles et dévoilent des zones d'ombres admirablement rendues en un style évocateur et poétique d'une subtile sensibilité" Michel Paquot, L'Avenir, mars 2020.
"Tous les personnages de ce bref roman sont des gens communs, des gens dont Frédérique Dolphijn montre les errances et les erreurs, les légèretés et lâchetés, les faiblesses et les failles, sans les juger ni les y réduire, en romancière qui sait que la littérature n’est pas affaire de morale et que la vocation de l’écrivain n’est ni de juger ni de simplifier la complexité foncière de tout être, de toute existence. Tous sont au bord d’eux-mêmes, à l’orée d’une bifurcation, d’un basculement. (…)
La grande force de ce livre se trouve selon nous dans sa matière, dense et presque opaque, miroitante. Outre les glissements et les vacillements qui rompent l’équilibre bancal où se tenaient les personnages, l’auteure s’attache à ce qui est en latence, en dormance ; à ce qui se fomente dans les limbes, dans les interstices creusés par les non-dits qui pèsent, par les fissures jamais comblées qui grèvent l’amour et la vie." Delphine Crahay, La Cause Littéraire, février 2020.