Cette histoire est née au bord d’une rivière, alors que regardant l’eau qui dévalait, je me disais qu’elle n’était jamais la même. Elle s’écoule, elle nous renvoie à l’éphémère.
Ce roman nous conte les relations et les non-dits d’un groupe de femmes qui s’isolent dans un chalet afin de vivre une passion partagée, la pêche à la mouche. Leurs retrouvailles sont comme un rituel dont l’auteur joue pour raconter leurs solitudes dans toutes ses conjugaisons, mais aussi leurs choix, leurs résistances et mensonges, leurs violences. En quête d’apaisement, au fil de l’eau, elles tentent de se retrouver. Une tension plane sur ce week-end là, où la vie et la mort affleurent plus qu’à l’ordinaire. Pour certaines, ce sera l’occasion d’en sortir plus lucide.
Frédérique Dolphijn explore une écriture au plus proche de l’intimité de ses personnages, qui entretiennent un lien fort à une nature qui les porte, les dépasse et leur donne aussi la force de vivre. Une écriture imagée qui, par petites touches atmosphériques, emmène le lecteur dans un univers quasi cinématographique.
Ils en parlent…
"L'écriture poétique et franche de Frédérique Dolphijn crée une intimité très profonde avec chacune de ces femmes. Son récit imagé, presque cinématographique, nous plonge dans une ambiance de plus en plus pesante au fil des pages. Expérience sensorielle inédite, le récit est ponctué de références musicales dans les marges, de Mozart à PJ Harvey. Comme une invitation à respirer avant de se laisser à nouveau emporter par le tumulte de cette histoire bouleversante."
Manon Legrand, Axelle, septembre 2016 (article à lire ici)
"Au fil des pages, l’imbrication des moments d’écriture s’adapte aux émotions de ces femmes qui se découvrent, se dévoilent petit à petit. Tantôt abrupt, tantôt lyrique, chaque style choisi semble se lover dans le lit de la rivière qui est en somme le lieu révélateur où se joue le théâtre des tumultes intérieurs, des mensonges et des masques qui façonnent la personnalité des protagonistes. C’est justement l’alternance de ces moments d’écriture différents qui fait mouche ! Le lecteur est tenu en haleine par une forme de crescendo qui tend vers un dénouement que l’on sent inéluctable."
Rony Demaeseneer, Le Carnet et les Instants, mai 2016 (article à lire ici)
"Emplie de poésie, j'ai ondoyé avec ces femmes tout au long de ma lecture.
J'ai adoré cette écriture au plus près de la nature, de la rivière et de la femme.
J'ai épousé les non-dits.
J'ai frémi devant des paroles explosives.
Il m'a fallu cheminer lentement dans ce roman. M'approprier chaque phrase, chaque mot, chaque relief.
Et je peux vous assurer que j'en suis sortie tout étourdie, comme après un rêve très flou et très présent."
Cécile, lectrice sur Babelio, mai 2016 (à lire ici)