car il faut danser cette plainte sombre telle une femme entière
Une femme danse le tango, dans l’attente et la tension. Elle préférerait une robe qui lui tienne au corps loin des rubans et des falbalas. On devine qu’elle aimerait également un danseur à sa hauteur !
Par ce poème tout en suggestion, Corinne Hoex révèle le rythme et l’impulsion de la danse, mais aussi ceux de l’écriture. Les mots y trouvent leur mouvement propre, une forme d’autonomie dans la répétition qui chante la sensualité du tango.
Les gravures de Martine Souren rencontrent à merveille ces mots-là. Cette série d’eaux-fortes créée au contact de danseurs de tango nous parle tout autant de la femme que de ses robes, de la sensualité du trait et des gestes qui se déploient.
La rencontre entre ces deux univers ne pouvait mieux se faire.
Actualité : Exposition de gravures de Martine Souren à la Boutique/Atelier/Galerie Brock'n'Roll à La Louvière, du 19 janvier au 4 mai 2017. Plus d'infos ici.
La presse en parle !
"C'est là sans doute que réside la magie de ce livre : faire de ces entrelacements de l'image et des mots, une énigme que l'on n'aimerait pas dévoiler. C'est une liberté belle que nous laissent à la fois Corinne Hoex et Martine Souren de nous abandonner à notre rêverie, un peu comme l'"éphémère" de la nuit qui finit par s'abandonner à l'envoûtement du ...tango que l'on entend, entre les interstices des mots, dans la confrontation du graphisme et de la graphie."
Jean Jauniaux, blog Espace Livres, février 2017 (article à lire en entier ici)
"Une fois encore, l’histoire est prétexte à de jolies envolées de mots, à des phrases qui marquent le tempo de la danse et à des éclats de couleur qui virevoltent. Avec une écriture qui lui est propre, Corinne Hoex donne corps à des instants éphémères, ravive le souvenir de la sensualité née du contact de deux corps et parle avec passion des marques enjouées d’une mélodie emportée par le son du bandonéon. (…) Les eaux-fortes de l’artiste Martine Souren dialoguent à merveille avec le monde suggéré par l’auteure et le dotent d’une tangibilité qui oriente forcément l’interprétation. Un envol loin des contrariétés du quotidien !"
Daniel Bastié, Bruxelles Culture, mars 2017 (article à lire en entier ici)
"Une étrange plaquette, qui nous laisse au bord d’un secret. L’art de danser le tango, de tout son cœur, de tout son corps, peut-être."Francine Ghysen, Le Carnet et les Instants, mars 2017 (article à lire en entier ici ou ici)
"La poésie de Corinne Hoex est sensuelle et nostalgique. Normal dès lors qu'elle fantasme sur le tango. C'est beau et les dessins de Martine Souren laissent entendre la plainte déchirante de la musique."
Jean-Claude Vantroyen, Le Soir, 25-26 février 2017 (article à lire en entier ici)