Daniel Arnaut a signé de ce nom divers articles critiques, textes littéraires et travaux graphiques. En d'autres temps, peut-être en une autre vie, en tout cas
sous une autre identité, il fut tour à tour enseignant et chercheur, formateur et réalisateur. Il tourna même un film de semi-fiction, Figures d'oubli, qui, bien que
diffusé dans divers festivals et récompensé par un prix, lui valut, eut égard à son titre, un oubli prévisible.
Il s'essaya à l'informatique, persévéra dans le graphisme et la mise en page, qui restent à ce jour son principal moyen de subsistance. Ce qui ne l'empêche pas,
nanti d'un diplôme de philologie romane, de mettre sa plume au service des causes les plus diverses, pourvu qu'elles soient nobles, ou du moins rémunérées : collaborations à des revues, travaux de correction et de supervision, ateliers de lecture-écriture (avec Caroline Lamarche), etc.
Après avoir participé à l'aventure de L'image, le monde, revue prometteuse mais trop tôt disparue, il anime avec quelques congénères Mandrill, publication irrévérencieuse qui, bon an mal an, vogue vers son septième numéro. A titre personnel, il a beaucoup écrit (trop, diront certains) et peu publié (trop peu, diront d'autres). Outre Les Choses que l'on ne dit pas, qui ont fait l'objet d'une réalisation radiophonique par France Culture, avant d'être éditées et illustrées par les éditions Esperluète, il termine actuellement une pièce de théâtre intitulée Le Roi délire. D'autres textes, dramatiques ou narratifs, devraient suivre.