Entre présence et absence, une femme chemine. Avant d’habiter une seule maison, il lui faudra du temps. Un parcours fait d’égarements, de questions et de silences va lui permettre de reconnaître ce qui est précieux et lumineux dans sa vie.
La maison est une métaphore du personnage, sa sœur, son alter ego ; elle abrite ses multiples états.
La recherche commence en posture de repli et d’anxiété. Puis l’étincelle arrive, permettant le départ vers soi, vers l’extérieur et le retour vers l’être aimé.
« On ne se retrouve qu’après avoir été absent (à soi-même et aux autres), qu’après s’être perdu, le détour est une nécessité pour se reconnaître » Guy Deniau.
Valérie Linder continue son exploration d’une forme de narration suggérée. Carnets de notes ou de croquis, ses trois livres, Grammaire de l’amante, Grammaire de l'amante (avec exercices supplémentaires) et J’habite une seule maison, nous invitent dans l’intimité féminine.