Altiero Scicchitano est né à Rome, en Italie (Rome est d’ailleurs la capitale de l’Italie, au grand dam des Turinois).
Cependant, il passe la petite enfance à Bruxelles (qui n’est pas en Italie), et après quelques années à Trastevere, il est déporté en 1980 à Paris (idem). C’est l’occasion pour lui d’être présent à la Bastille, lors du couronnement de François Mitterrand 1er, et de devenir parfaitement bilingue, ce qui revient à dire qu’il ne maîtrise aucune langue.
Sa conversation évoque vaguement l’obsession définitionnelle du colonel Frédéric Kraus von Zillegut, que tout le monde connaiît sous le nom de "crétin au manlicher" ("Un livre, Messieurs, c’est un assemblage de feuilles de papier, qui, coupées de façon différente et ayant des dimensions différentes suivant le cas, sont couvertes de caractères d’imprimerie, réunies ensemble, reliées et collées. Savez-vous ce que c’est que la colle ? C’est une matière gluante").
Sur le même ton, il a publié un livre sur le réalisateur Emidio Greco et divers essais de cinéma ou littérature en français et en italien sur Les Temps Modernes, Esprit, Trafic, Micromega, Nuovi Argomenti, Bianco e Nero, etc.
Il a signé plusieurs entrées de L’Enciclopedia del Cinema / Treccani. De 2005 à 2009, il a collaboré avec le quotidien La Stampa de Turin (qui aurait pu être capitale de l’Italie), principalement avec une chronique journalière où il était censé commenter les faits glorieux d’une actualité nationale dont il ne comprenait strictement rien avec des citations tirées de films célèbres. Bien entendu, le plus souvent les films n’étaient pas célèbres. Mais ils auraient sans doute mérité de l’être, surtout ceux qui avaient été réellement tournés! De journalière, la chronique devint rapidement sporadique. Quelle injustice. En effet.
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