Pierre Furlan est l’auteur de romans, de nouvelles et d’essais littéraires. Son intérêt pour le peintre suisse Louis Soutter est à l’origine de son roman La Tentation américaine (Actes Sud, 1993) et du récit publié chez Esperluète, Le Violon de Soutter (2003).
Mais il se passionne aussi pour le Pacifique sud depuis qu’il a été invité au Randell Cottage de Wellington en 2004-2005. Il y rédige Le Rêve du Collectionneur, roman publié par Vent des Iles en 2009 et traduit en anglais (Victoria University Press). C’est cette expérience de la Nouvelle-Zélande qui nourrit les nouvelles de Paekakariki (Esperluète, 2011). Continuant de fréquenter le Pacifique Sud, il vient de terminer un roman situé au Vanuatu, qui paraît en janvier 2018 sous le titre Le Livre des Iles noires (éd. Vent des Iles).
Par ailleurs, Pierre Furlan, qui a passé ses années d’études à l'université de Berkeley en Californie, traduit des auteurs anglophones renommés, depuis les Américains Paul Auster, Russell Banks et Denis Johnson jusqu’aux Néo-Zélandais Alan Duff, Elizabeth Knox et John Mulgan. De ce dernier, il a traduit Seul, grand classique de la littérature néo-zélandaise paru aux éditions Esperluète en 2011.
Les nouvelles de L'Atelier de Barbe-Bleue (Actes Sud, 2002) et de Paekakariki (Esperluète, 2011), toutes traduites en anglais par Victoria University Press, puis aujourd'hui celles de Ma route coupait droit à travers le monde (Esperluète, 2018), montrent le souci permanent chez Pierre Furlan d'une forme courte et incisive qui tranche avec l'inertie du monde.